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Pourquoi le DG de Sustainable Metrics nous dit-il d'aller nous faire cuire un œuf ?

Club de l'innovation positive 10/09/2019

Jean-Baptiste Cottenceau
30/09/2019
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Jean-Baptiste Cottenceau, DG de Sustainable Metrics
Allons nous faire cuire un œuf ! 

Nous étions au Club de l’innovation positive (Sparknews) le 10 septembre dernier pour un séminaire sur le rôle des entreprises dans l’accélération de la transition vers une société plus résiliente. 

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Organisé par Sparknews, le séminaire regroupait plusieurs intervenants qui ont partagé leur expérience. Dans l’ordre d’intervention :

 




  • Vincent Mignerot, chercheur, écrivain, président d’honneur d’Adrastia qui a effectué une présentation sur la notion d’effondrement, ou « perte de maîtrise », conséquence possible de notre incapacité à repousser les 3 contraintes qu’il a identifié : l’alimentation, la santé et la sécurité.

  • Olivier Gosset de Phenix : star up anti-gaspillage alimentaire qui s’occupe de la redistribution des invendus alimentaires auprès des associations et des particuliers en ciblant la grande distribution. Phenix up veut toucher le plus grand nombre sur la question du zéro déchet.

  • Jean Hornain, directeur général de CITEO : entreprise œuvrant pour réduire l’impact environnemental des emballages ménagers et des papiers, en les transformant en nouvelles ressources.

  • Laure Wagner, fondatrice de 1 km à pied : première employée de Blablacar, elle lance sa propre entreprise qui veut repenser la mobilité en réduisant les distances domicile travail.

  • Olivier Gambari, Fondateur de Inex Circular qui aide les entreprises à déployer des stratégies d’économie circulaire en créant un outil de gestion des déchets.

 

Et puis finalement, Jean-Baptiste Cottenceau, DG de Sustainable Metrics a expliqué comment convaincre et engager les entreprises dans la réduction des externalités négatives en prenant l’exemple de l’œuf. Alors pourquoi un œuf ?

Parce se faire cuire un œuf, ce n’est pas simplement consommer de l’énergie pour chauffer notre poêle (scope 1). C’est aussi toute l’électricité qui permet d’alimenter notre cuisine (scope 2). Mais c’est surtout la production, l’achat, la distribution et l’emballage de notre œuf (scope 3). Dans la comptabilité carbone, il faut ainsi envisager toutes les sources d’émissions liées au produit.

En savoir plus sur le bilan carbone.

Atelier

Les présentations ont été suivie d’ateliers. Celui de Sustainable Metrics portait sur l’identification, la mise en œuvre et le pilotage des externalités en entreprise, en partant d’un constat : « on ne peut améliorer que ce que l’on mesure ».

Après un tour de table les thèmes suivants ont été abordés :

  • Les différentes méthodologies du bilan carbone et leurs limites.
  • Le rôle de l’humain dans l’audit énergétique : pour convaincre il est nécessaire d’allier des arguments économiques à des arguments émotionnels.
  • La nécessité de personnaliser son accompagnement d’entreprises en s’adaptant à la culture de l’entreprise et en identifiant les enjeux qui lui sont chers.

En savoir plus sur nos accompagnements :

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