Poursuite de la baisse progressive du taux de l’IS initiée en 2017 : pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2020, le taux d’IS est fixé pour toutes les entreprises et sur l’intégralité du résultat fiscal à 28 % (suppression de la tranche 500 K€).
Toujours la possibilité d’appliquer le taux de 15 % pour la fraction des bénéfices inférieure à 38 120 € (uniquement pour les PME qui en bénéficient déjà)
Possible décalage pour les entreprises ayant une date de clôture décalée.
A noter que le taux de droit commun continuera à baisser jusqu’en 2022 de la façon suivante :
Année | Entreprises avec un CA < 250 M€ | Entreprises avec un CA ≥ 250 M€ |
Rappel 2019 | 28 % pour la fraction du bénéfice n’excédant pas 500 000 € 31 % pour la fraction au-delà de 500 000 € |
28 % mais 33 1/3 % au-delà de 500 000 € |
2020 |
28 % |
28 % mais 31% au-delà de 500 000 € |
2021 |
26.5 % |
27,5 % sur la totalité des bénéfices |
2022 | 25 % sur la totalité des bénéfices quelle que soit la taille de l’entreprise |
Voir notre blog : IS, CICE et autres contributions – Quels taux appliquer pour vos prochaines clôtures ?
Les OSBL, dont la gestion est désintéressée, ne sont pas soumis à l’IS et à la TVA (ni à la CET) lorsque le montant de leurs recettes d’exploitation encaissées au cours de l’année civile au titre des activités lucratives n’excède pas un certain plafond.
Le plafond passe de 63 059 € pour 2019 à 72 000 € à compter du 1er janvier 2020.
Evolution des modalités de calcul et plafonnement de la réduction d’impôt, dont peut bénéficier une entreprise ayant versé un don à un organisme, sous forme d'aide financière ou matérielle, pour soutenir une œuvre d'intérêt général :
Et nouvelle obligation déclarative si les dons versés sont supérieurs à 10 000 € : dépôt déclaration 2069-RCI-SD
Les entreprises ayant effectué plus de 10 000 € de dons et versements ouvrant droit à la réduction d’impôt doivent établir une déclaration spéciale reprenant les informations relatives aux dons et versements effectués (liste des bénéficiaires finaux) : il s’agit du tableau III en annexe de la déclaration 2069-RCI-SD.
Pas de modification du taux du CIR mais :
Pour rappel, le taux du crédit d'impôt recherche est de 30 % pour les dépenses de recherche jusqu'à 100 millions d'euros (50 % dans les départements d'outre-mer et en Corse pour les dépenses engagées au titre des exercices clos à compter du 31 décembre 2019), et 5 % au-delà.
Le CIR est déterminé par année civile, quelle que soit la date de clôture de l'exercice.
Prise en compte du nouveau dispositif d’immatriculation des véhicules (nouvelle méthode européenne de détermination des émissions de CO2) impactant :
Barème applicable au véhicules acquis entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020 :
Taux d'émission de CO2 en grammes par kilomètres | Véhicules relevant du nouveau dispositif d'immatriculation | Autres véhicules |
T < 20 | 30 000 € | 30 000 € |
20 ≤ T ≤ 50 | 20 300 € | 20 300 € |
50 ≤ T ≤ 60 | 18 300 € | 20 300 € |
60 ≤ T ≤ 135 | 18 300 € | 18 300 € |
135 ≤ T ≤ 165 | 18 300 € | 9 900 € |
T > 165 | 9 900 € | 9 900 € |
Pour les véhicules acquis à compter du 1er janvier 2021, les trois dernières tranches du barème seront les suivantes :
Sur certaines zones, les collectivités territoriales peuvent instituer des exonérations partielles ou totales de CFE, CVAE et Taxes Foncières, en faveur des entreprises existantes sur leur territoire au 1er janvier 2020 ou des entreprises créées à partir de cette date. Ces dispositifs s’appliqueront aux impositions établies au titre des années 2020 à 2023.
Pour en bénéficier, les entreprises doivent en faire la demande auprès du service des impôts avant le 1er janvier de l’année au titre de laquelle les exonérations sont applicables. Par exception, pour l’application de l’exonération au titre de 2020, les redevables pourront en faire la demande jusqu’au 29 février 2020.
A compter du 1er janvier 2020, de nouvelles conditions de forme sont mises en place afin de pouvoir bénéficier de l’exonération de TVA sur ces livraisons :
Le non-respect de ces obligations de forme par le vendeur (pièces non fournies ou non valables car non lisibles, incomplètes, non signées…) fait courir le risque de remise en cause de l’exonération de TVA. Les procédures internes de facturation de l’entreprise doivent être revues pour permettre d’assurer cette conformité de fond de l’opération exonérée.
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