Pour Ellie, le don a commencé par un geste simple, qui n'est souvent pas considéré comme de la philanthropie. Elle donne régulièrement son sang depuis l'âge de 18 ans, après avoir participé à une collecte de sang au Dawson College.
« En tant qu'étudiante, il est difficile de trouver des moyens significatifs de donner en retour, se souvient-elle. Le don de sang me semblait être quelque chose de tangible, quelque chose que je pouvais faire moi-même et qui aurait un impact direct sur la vie de quelqu'un. »
Aujourd'hui, chez Crowe BGK, Ellie dirige la collecte de sang annuelle de l'entreprise en partenariat avec Héma-Québec, une initiative qui a incité des dizaines de nouveaux donneurs à participer. « Nous ne savions pas comment les gens allaient réagir, dit-elle, mais dès que nous avons commencé à en parler, l'enthousiasme a été contagieux. Voir des collègues sortir de leur zone de confort, donner pour la première fois et demander quand aurait lieu la prochaine collecte a été incroyablement gratifiant. »
Ellie considère le don de sang comme une forme de philanthropie simple mais profonde. « Chaque don peut sauver jusqu'à trois vies, explique-t-elle. On ne le reconnaît pas souvent comme de la philanthropie, mais c'en est bel et bien. C'est l'un des moyens les plus directs et les plus significatifs d'aider les autres. »
Elle encourage tout le monde à élargir sa définition du don. « La philanthropie ne se limite pas à signer un chèque, dit-elle. Elle peut prendre la forme de bénévolat, de dons de vêtements, d'achat d'un cadeau de Noël pour une personne âgée sans famille, ou même simplement d'aide à un voisin. Il existe tant de façons modestes, accessibles et significatives de faire une différence. »
Pour Ellie, c'est cet impact tangible qui la motive.