Ni l’Expert-Comptable et ni l’administration ne sont en mesure de certifier le logiciel ou le système de caisse.
- En cas d’intervention de plusieurs tiers sur le logiciel (maintenance,…), l’attestation ou le certificat devra être fourni par « le dernier intervenant ayant paramétré le logiciel ou le système lorsque son intervention a eu pour objet ou effet de modifier un ou des paramètres permettant le respect des conditions ».
- En cas de développement d’un logiciel en interne, l’entreprise sera considérée comme l’éditeur et devra faire certifier son logiciel.
Sanction en cas de défaut de justification
Le montant est fixé à 7 500 € par justificatif manquant. L’entreprise dispose ensuite de 60 jours pour se conformer aux dispositions. En cas de manquements, l’amende est reconduite.
Dès lors qu’une entreprise détient plusieurs logiciels ou systèmes de caisse, elle doit fournir un certificat ou une attestation pour chacun d’entre eux. Si le logiciel ou le système de caisse est le même dans une chaîne de magasins ou au sein des filiales d’un groupe, l’administration autorise une seule attestation.
Seul l’assujetti pourra être sanctionné mais il pourra le cas échéant se retourner contre son éditeur en fonction des conditions fixées dans son contrat. Il sera donc recommandé de vérifier les clauses du contrat et, en cas de manquement de l’éditeur, de conserver toutes les preuves des diligences faites par l’entreprise pour obtenir l’attestation.
D’un point de vue comptable
Les coûts engendrés pour obtenir une attestation ou un certificat sont à comptabiliser en charges.
Pour rappel, les coûts engendrés pour changer de logiciel sont à comptabiliser en immobilisations et sont à amortir sur 2 à 3 ans (et non plus sur 12 mois suite à la suppression du dispositif fiscal d’amortissement exceptionnel des logiciels).
Pour en savoir plus :
Vos interlocuteurs habituels se tiennent à votre disposition pour toute question sur cette obligation.